Thomas Montel nous partage son expérience de trekking au KIRGHIZISTAN.
Informations pour préparer un trekking au KIRGHIZISTAN
- Date du trekking au KIRGHIZISTAN
Voyage du 15 juin 2017 au 06 Juillet 2017, trek du 19 juin 2017 au 22 juin 2017
- Lieu
Kirghizistan Asie Centrale, ville de Karakol rive sud est Lac Issik kol, vallée de Karakol, lac Alakol, vallée d’Altin Arashan
- Participants au trekking au KIRGHIZISTAN
Thomas (voyages en Thailande, Cambodge, Laos, plusieurs voyages en Europe), en voyage solo depuis janvier 2017 dont 4 mois en Nouvelle Zélande sur le Te Araroa Trail, et un mois aux Philippines. Activités : escalade, course à pieds, vtt, ski, rando.
Bérengère : (voyages en Thailande, Cambodge, Sénégal, USA , plusieurs voyages en Europe). Activités : course à pieds, ando, natation, vtt, ski.
Dario : un voyage aux UA. Activités : football, vtt, natation, ski.
- Endroits ou nous avons dormi durant ce trekking au KIRGHIZISTAN
Bishkek Guest House à Bishkek
Yak Tours Hotel 150 sms/pers/nuit en tente.
Renseignements : CBT
Accès internet : Karakol Coffee
- A voir dans les environs
Turkestan Yurt Camp, une guest house avec yourtes et un pan d’escalade à base de palettes en bois, original mais très incertain.
Vallée de Karakol : village d’Altin Arashan à 3000m d’altitude, célèbre pour ses sources d’eau chaude, également réserve naturelle ou vivent les derniers léopards des neige, point culminant Pic Palatka à 4260m.
Station de ski de la vallée de Karakol
- Pourquoi ce trekking au KIRGHIZISTAN
divers reportage, Carnet d’Aventure Janvier-Février-Mars 2017.
- Infos trekking au KIRGHIZISTAN
TGV Montpllier-Paris aller/retour 3h10, entre 25 et 100€ /pers.
Vol Paris-Bishkek (escale à Moscou) aller/retour 8h, entre 300 et 400€/pers.
RER Paris gare de Lyon-aéroport Roissy Charles de Gaulle : 10€/pers.
Trekking de 4 jours dans les montagnes du KIRGHIZISTAN
Mi juin 2017, mon fils Dario collégien de 12 ans et demi, et moi-même Bérengère infirmière de 31 ans, embarquions à Paris via Moscou pour le Kirghizistan, rejoindre mon compagnon Thomas 30 ans aventurier en voyage solitaire depuis le mois de janvier. Le Kirghizistan pays méconnu de l’Asie centrale, aux steppes immense et sommets vertigineux, aux jailoos (pâturages) et jolies yourtes, nous faisait de l’œil depuis un bon moment, et encore plus après la une de Carnets d’Aventures.
Il fut donc décidé de se retrouver là-bas, environnement idéal pour nous amoureux de la nature, de l’effort et du bivouac. Thomas arrivait tout droit des Philippines après quatre mois sur le Te Araroa trail en Nouvelle-Zélande. Les retrouvailles et un transit plus tard par Bichkek la capitale, nous avons filé en bus vers Karakol, bourgade au bord du lac Issyk-Koul (deuxième plus grand lac de montagne du monde) à 1690 m d’altitude afin de préparer notre trek de quatre jours et trois nuits dans la grande vallée adjacente.
Quelques renseignements au CBT (Community Based Tourism) office de tourisme local, deux cartes léguées par un couple de français, un maximum de provisions au marché (fruits secs, bouillons déshydratés…) et la Marshroutka (bus local) n°101 nous a déposé à la porte de la vallée de Karakol. Nous nous sommes acquittés du droit d’entrée et du permis de bivouaquer, prêt pour quatre jours et trois nuits avec comme objectif majeur le lac Alakol et le passage ultime du col à 3844 m ! Go !
Le départ
Chargés respectivement avec nos sacs (Lire comment choisir un sac à dos) de 20 kgs ; 8 Kgs et 10kgs, Tom, Dario et moi attaquons notre marche sous un soleil de plomb, avec pas moins de 16 Kms pour atteindre le 1er campement et ses 2400 mètres d’altitude. Au bout de vingt minutes, un berger nous propose de nous avancer de 6 kms dans son vieux carrosse et aux vues de la route caillouteuse on a rien loupé ! Ça commence plutôt bien !
Puis nous avalons les premiers kilomètres à pieds tranquillement avec quelques pauses amandes et raisins secs, histoire pour Dario d’installer progressivement la cadence. Nous sillonnons au milieu des sapins et des vaches. Ça nous rappellerait presque les Alpes.
Quand soudain en haut d’une rude montée
nous nous trouvons face a un troupeau de chevaux en totale liberté ! Nous sommes subjugués mais eux absolument pas effrayés. Ils nous suivent paisiblement nous tenant même compagnie le temps de la pause repas. Nous prenons le temps de déguster la seule et unique boite de pâte que j’ai ramené de France pour Thomas en mal de gastronomie française depuis cinq mois!
Et ayant déjà bien avancés, Dario aidé des bâtons de Tom, nous profitons d’un des plus somptueux paysages qui nous a été donné de voir durant ce trekking au KIRGHIZISTAN…
La plaine, cœur de la vallée de Karakol, sommets enneigés, rivière turquoise, sapins majestueux, ciel bleu, chevaux sauvages et au loin un pêcheur solitaire…Pour autant pas de baignade pour Dario, la température de l’eau nous glace les doigts le temps de simplement rincer notre popote.
La deuxième partie de l’itinéraire du jour avalée
La deuxième partie de l’itinéraire du jour avalée de notre trekking au KIRGHIZISTAN, nous installons notre campement dans un décor tout aussi beau. L’été n’est qu’à son commencement, mais les prairies voient déjà le retour des bergers et de leurs troupeaux. Car les mises bas des juments et la récolte du Koumiss ( lait de jument fermenté, véritable boisson nationale! Les intestins de Thomas s’en souviennent encore!!) ont déjà commencé. La tente parentale (lire comment choisir une tente), auto portée est vite installée.
Dario quant à lui véritable aventurier apprend après avoir porté son matériel, à le manipuler et l’installer. Sa tente uniplace n’étant pas autoportée, Thom lui apprend le BA-BA de la mise en place. Tentes et duvets en place, les garçons partent en mission bois. Quoi de mieux qu’un petit feu pour finaliser cette journée dans ce décor majestueux ?
Après une toilette glaciale express et nos couches de bases en mérinos enfilées: place au repas. Soupe, pâtes, et biscuits secs (avec un peu de pâte à tartiner dénichée dans une supérette avant de partir! En cas de coups durs… ) au coin du feu allumé par Tom grand spécialiste !
Une première soirée bivouac au délicat goût de bonheur face au coucher de soleil sur les montagnes Kirghizes ! C’était heureusement sans savoir ce qui nous attendait le lendemain !
Deuxième jour de randonnée dans la vallée de Karakol en direction du lac Alakol
Le deuxième jour de notre petite aventure attaque sous un soleil bien plus pâle mais le cœur léger et le mental toujours entier pour Dario qui fait ses armes pour le rempactage tente-duvets-sac. Direction le lac Alakol et ses 3474 mètres d’altitude, avec un kilométrage court mais un dénivelé important.
Cinq kilomètres pour 1000 mètres de dénivelé. Bien qu’habitués à la montagne et sportifs assidus avec une bonne condition physique, aucun de nous n’a jamais passé les 3000 mètres, encore moins notre petit collégien.
Nous décomposons donc la journée en deux parties afin de mieux digérer le dénivelé.La première est une grosse montée parsemée de marmottes au loin, quand tout à coup deux jeunes ados kirghizes à cheval nous dépassent si facilement dans une pente irréelle. On se sent vraiment à la ramasse! Pour se ravitailler, grâce à l’ingéniosité de notre tente, nous ne montons que le toit et avalons quelques bouts de saucisse asiatique et c’est reparti !
Aux vues des restes important de neige, Dario commence à se demander pourquoi il est là ! On avance donc tranquillement mais ensemble. Neige, pierres, rivière gelée rien ne nous est épargné mais ça y est la montre nous affiche 3000 m ! Photo pour la postérité, on est pas peu fiers !!!
Changement de météo avant d’arrivée au Lac Alakol
C’est alors que se dresse face à nous un véritable mur ! Difficile alors d’évaluer le kilométrage et la difficulté restante. Thomas en plus de son sac, se charge de celui de Dario, qui montre quelques signes de faiblesse. Plus nous montons, et plus la brume descend sur nous en ce début d’après-midi. Et ce que je redoutais arrive ! Grêle, pluie, tonnerre, visibilité réduite… Un véritable orage de montagne. La fébrilité, l’impatience nous gagne, nos sangs-froids s’échauffent… mais après des heures d’efforts, trempés glacés nous atteignons le campement en pierres qui surplombe le lac Alakol, qui OH surprise est gelé !
Ça plombe un peu l’ambiance de ce trekking au KIRGHIZISTAN, surtout que la pluie ne cesse de tomber. Le choix de ne monter « qu’un » toit pour la nuit est vite fait et tente, affaires et duvets sont déballés en urgence et hop nous sautons tous les trois dans la tente tout nus pour une courte durée car la mauvaise inclinaison du sol en pierres et malgré la qualité de notre tente, l’eau comme à s’infiltrer, il faut donc éponger avec les moyens du bord dont la popote ! Le cauchemar continue…
Arrivés au lac
Peu à peu la pluie cesse, et nous voilà en doudounes et tongs par 8°, au dessus du lac gelé à 3474 mètres pour déplacer la tente et monter celle de Dario afin d’y déposer nos sacs. On dirait qu’un ouragan est passé par là, tout notre matériel, le contenu de nos sacs recouvre les pierres alentours et parsème le sol. Dario un peu abattu est responsable des duvets qui doivent rester secs pour notre « survie mentale ». Assis sur une pierre face au lac, entouré des sacs de couchage, il disparaît presque dans notre inventaire orageux. Vu l’épreuve endurée, le décor glacé et la température nous dormirons à trois tête bêche cette nuit. Une fois calés en trio version quasi grand luxe car secs, un petit repas au réchaud à essence concocté sous l’abside devient très réconfortant. Manque de place, épuisement, humidité, la nuit fût courte mais mémorable
3 ème jour de rando dans les montagnes du KIRGHIZISTAN
Pour le troisième jour de notre trekking au KIRGHIZISTAN, le semblant de petit déjeuner face au lac qui se libère peu à peu du gel, nous ferait presque oublier la tempête de la veille tant la vue et le silence nous laisse sans mots. Thomas motive Dario en le comparant à un mini « Mike Horn » que nous admirons. Nous attaquons donc mi-secs en direction du col à 3844 mètres, au menu 370 mètres de dénivelé en 2,3 kms, et la pluie fait son grand retour ! Quelle joie !
Le mental est comment dire …un peu faible! Nous arpentons la montagne au milieu de pierriers géants. Là, au bout du monde, nous croisons un randonneur Allemand qui nous prévient que le col n’est plus très loin mais que la descente sera dangereuse car très enneigée. J’essaie de tourner cette dernière montée en dérision auprès de Dario en comparant notre effort à celui de Frodon Sacquet dans le Seigneur des Anneaux, acheminant l’anneau en haut de la montagne du destin dans le Mordor!
Alors que Thomas ressent les effets de l’altitude sur sa respiration c’est mon tour de porter le bagage de Dario. Dans la brume nous affrontons le mur final pour arriver mètre par mètre au sommet, épuisés mais avec le sentiment d’être arrivés au bout de nous même, tous les trois sur ce toit du monde. La fierté et la joie sont de courte durée car déjà détrempés pour Dario et moi, seule la veste de Thomas résiste encore, et il se met à neiger. Il nous faut rapidement entamer la descente. Mais sans balisage, et avec un brouillard épais impossible pour nous de deviner le chemin.
Attention à la descente ….
Thom trouve un semblant de trace dans la neige et nous n’avons d’autre choix que de descendre 400 mètres sur les fesses dans la neige fraîche. Réel et violent moment d’angoisse pour ma part car bien qu’amatrice de sensations fortes, la nature nous rappelle là qu’il ne faut jamais la sous estimer et qu’elle reste maître chez elle. Nous voilà donc en mode luge de l’extrême chargés de nos sacs. Descente qui restera pour nous assez éprouvante. Des cailloux succèdent à la neige, on s’enfonce jusqu’aux genoux, et Dario jusque là si courageux craque avec quelques larmes.
Nous ne sommes guère mieux, ne sentant plus nos doigts malgré nos supers gants en mérinos. Nos regards se croisent pour un instant penser à déclencher la balise de secours. La peur passée, je baptiserai cet épisode « Apocalypse Snow ».
La descente terminée, nous reprenons un bon rythme oubliant même notre totale humidité, quand tout à coup nous apercevons des troupeaux puis au bord de la rivière deux yourtes dont la cheminée fume! C’est ce que l’on appelle la vision du bonheur!
Dernière soirée en yourte de berger
Nous sommes accueillis par San Dial et ses deux collègues, bergers dans les Jailoos de Mai à Octobre. Une hospitalité généreuse à coups de thés au lait sucrés au coin du poêle à bois! A les observer nous recevoir, nous ne sommes pas les premiers égarés qu’ils récupèrent. Entre deux parties de cartes et malgré la barrière de la langue, nous réglons avec San Dial pour une nuit avec dîner et petit déjeuner. L’occasion pour lui d’arrondir ses fins de mois.
Notre hôte nous cuisine une soupe de sarrasin que nous dégustons en plein air, les yeux ébahis d’observer ses collègues ramener le troupeau en mode cavalier à la tombée de la nuit. Puis près du poêle les échanges vont bon train, pendant que notre linge sèche sur un tas de corde entremêlé au dessus du foyer. Un moment unique pour nous rappeler que nous sommes la même humanité, et que c’est aussi ça le but de voyager!
Dernier jours dans les montagnes du KIRGHIZISTAN
Le lendemain nous prenons le petit déjeuner en plein air, à 3500 mètres d’altitude, au milieu du troupeau. Le soleil est déjà là et le temps semble s’être suspendu… Regonflé à bloc par cette bonne nuit au chaud dans la yourte, Dario nous incite à dévorer en une journée les 21 kilomètres restants de notre trekking au KIRGHIZISTAN.
Il ne veut pas marcher un jour de plus, le profil descendant de notre étape, et la perspective d’un délicieux kebab à Karakol le motive plus que tout, et nous voilà ainsi partis après de pudiques adieux.
Conclusion sur notre trekking au KIRGHIZISTAN
Quelques mois ont passé, Thomas a poursuivi sa découverte de l’Asie Centrale puis est rentré à la maison mais à aucuns moments nous ne regrettons cette aventure hors du commun dans les montagnes du Kirghizistan.
Avec le recul, ce trek au KIRGHIZISTAN reste difficilement abordable pour un adolescent de 12 ans et nécessite obligatoirement une bonne condition physique. nous avons appris plus tard par des locaux que l’hiver fut bien plus long cette année, ce qui explique les conditions que nous avons rencontré. Il faut donc nécessairement une bonne connaissance et de l’expérience en montagne pour découvrir la vallée de Karakol hors saison touristique et estivale.
Mais la pureté, la beauté du Lac Alakol et des sommets qui l’entourent mérite le déplacement! Prévoyez juste de ne pas partir avant mi Juillet!
Ce fut en tout cas un excellent test pour notre équipement, la tente, la veste de Tom et mon duvet le reportant haut la main.
Une épreuve, un dépassement de soi, ce fut surtout un moment inoubliable, ensemble, qui nous a soudé pour le reste de notre voyage et pour bien plus encore…
Il nous restait alors deux semaines de voyage au KIRGHIZISTAN où nous avons continué à découvrir ce pays coup de coeur mais sans autant marcher ! Dario nous l’avait fait juré, craché!!! Le clou de l’aventure fut donc un trek à cheval, animal totem du Kirghizistan, durant trois jours en direction du majestueux lac Song Kol. Trek qui lui aussi à coups de galops et de fous rires mériterait bien un récit intégral dans carnets d’Aventures…
Bérengère, Dario et Thomas
Matériel utilisé pour ce trekking au KIRGHIZISTAN
Sac à dos et camping pour ce trip rando au KIRGHIZISTAN
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI AVOIR FAIT CE CHOIX LORS DE L’ACHAT | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU AUX BESOINS DE CETTE RANDONNÉE AU KIRGHIZISTAN | SI C’ÉTAIT À REFAIRE? |
TENTE | Hubba hubba NX | MSR | poids / autoportante / mode Tarp / réputation marque | Oui mise à part quelques remontées d’humidité | On ferait le même choix |
TENTE DARIO | helium 1 | FORCE TEN | Poids | Non autoportante | On ferait le même choix |
DUVET | Tom : Panyam 600 Béren : TKIII | TOM : CUMULUS BÉREN : SEA TO SUMMIT | Tom : Rapport poids / plume Béren : traité hydrophobe / temp confort | Tom : + pourvoir gonflant – pas de traitement hydrophobe Béren : oui totalement | Tom : Duvet avec traitement hydrophobe Béren : Le même |
TAPIS DE SOL | Tom : Neo air Xlite Béren : Confort light regular | TOM : THERMAREST BÉREN : SEA TO SUMMIT | Tom : Légèreté / pouvoir isolant Béren : poids / cellules matelas | Tom : durée de vie limité après 3 mois de voyage perd de la dureté après quelques heures de gonflage / bruyant Béren : Oui | Tom : Achat Sea To Summit ultralight insulated Béren : Le même |
SAC À DOS | Tom : Windrider 4400 Béren : maple 50 + 10W | TOM : HYPERLITE MOUNTAIN GEAR BÉREN : MC KINLEY | Tom : Poid / imperméable sans raincover Béren : Je l’avais déjà | Tom : oui totalement Béren : oui | Tom : Le même Béren : Osprey |
RÉCHAUD | Dragonfly | MSR | facilité à trouver du carburant et coût du carburant | Totalement | Le même |
Vêtements et accessoires pour notre trekking au KIRGHIZISTAN
VESTES | Tom : Refugitive Jacket Béren : microlight jacket | TOM : PATAGONIA BÉREN : RAB | Tom : poids / robustesse / respirabilité / étanchéité Béren : plume traitée hydrophobe | Tom : Oui Béren : limite perméabilité | Tom : le même Béren : Veste goretex |
COUCHES DE BASE | Tom : bas : anatomica legging 150g haut: longsleeve crew 150 g Béren : bas : bodyfitzone winter legging 260 g haut : oasis long sleeve 200 g | TOM : ICEBREAKER BÉREN : ICEBREAKER | Tom : chaleur / odeur / anti bactérienne Béren : chaleur / odeur / propriété anti bactérienne | Tom : grammage insuffisant Béren : Oui | Tom : grammage en 260 pour le bas et 200 pour le haut Béren : les mêmes |
BÂTONS | trail shock pro | BLACK DIAMOND | seuls bâtons corrects trouvés en Nouvelle Zélande | Oui | plus léger peut être |
BALISE | fast find ranger | MC MURDO | conseillé sur internet | oui | la même |
POPOTTE | 2 personnes | QUECHUA | choix économique / robustesse | trop volumineux | sea to summit xpot21 |
MONTRE GPS | Fenix 3 | GARMIN | compléte fiable | oui | |
GUIDE | Asie centrale édition 2014 cartes achetées à Bishkek | LONELY PLANET | habitude | pas assez détaillé |
2 commentaires
Bravo Dario pour cette aventure et pour ton courage !
vous etes vous baigné tout nu ..
bravo a vous
trés beau site