Chloé GAUTRAIS nous partage son expérience itinérance à vélo en solitaire pour aller rendre visite à des amis éparpillés dans la moitié sud de la France, à travers le Massif Central et jusqu’aux Pyrénées.
Information sur une itinérance à vélo dans le sud de la France
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Date
Du 5 au 13 août 2018
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Lieu
Moitié sud de la France :
- Puy-de-Dôme (63)
- Haute-Loire (43)
- Ardèche (07)
- Gard (30)
- Lozère (48)
- Aveyron (12)
- Tarn (81)
- Haute-Garonne (31)
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Participants
Chloé GAUTRAIS à découvrir dans son récit : « Voyage en Islande à pieds, la traversée Nord-Sud via Kjölur »
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Où dormir
« – Tu pars comme ça toute seule en itinérance ? Tu as une tente ? Mais où vas-tu dormir ce soir ?
C’est dans ce genre de moments que je fais un grand sourire, hausse les sourcils et embrasse l’horizon du regard :
– Je n’ai pas encore décidé, c’est que ma chambre est vaste ! »
Plus que sur le « où », j’insisterais sur le « comment » : tente posée à la tombée de la nuit seulement, démontée relativement tôt le matin, il s’agit d’être discret. En veillant à ne dormir ni dans un jardin privé, ni au coeur d’un parc national. L’idéal est de trouver un champs accessible par un petit chemin qui s’éloigne de la route. Et de veiller à ce qu’il ne soit ni en culture ni mis en pâture pour des animaux. Question de respect, et de tranquillité.
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Où se restaurer lors de cette itinérance à vélo
Mon itinérance à vélo passait par un nombre incalculable de village et villes plus ou moins importantes. J’avais prévu dès le départ mon autonomie alimentaire pour la plupart des denrées sèches. Afin d’une part de ne pas avoir à faire des courses tous les jours (ce qui obligerait à acheter la nourriture en de plus petits conditionnements). Et d’autre part pour toujours avoir une certaine réserve sur soi (sait-on jamais, si j’étais bloquée quelque part à cause du mauvais temps, à cause d’un problème mécanique ou administratif, etc.). Je me réapprovisionnais en revanche en denrée fraîches régulièrement : fruits ou pain de temps en temps.
Pour ce qui est de l’eau, il est très facile d’en trouver dans la plupart des villages. Ainsi malgré les quantités impressionnantes qu’il me fallait par jour, je ne transportait en permanence que l’équivalent de 2,5L maximum.
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Caractéristiques de cette itinérance à vélo
Altitude minimale : 85m dans les gorges de l’Ardèche, 110m dans les environs de Rabastens (Tarn)
Altitude maximale : 1317m au col de Vestizoux dans le Cézaillier, 1322m dans les Monts d’Ardèche, et 1343m au col de Menté dans les Pyrénées
Distance parcourue : 800km en un peu plus de 7 jous de vélo (de 90 à 140 km par jour)
Les régions traversées sont très variées, dans toutes les déclinaisons topographiques allant du massif montagneux à la plaine bien plate :
– montagne (dénivellé important sur des longues distances) : massif du Sancy (Puy-de-Dôme), monts du Devès (Haute-Loire) et monts d’Ardèche, Cévennes (Gard, Lozère), Pyrénées (Haute-Garonne)
– collines / plateaux (dénivellé parfois plus important mais sur des distances relativement courtes) : Cézallier (Puy-de-Dôme), Mont Lozère et Causses (Lozère), plateau du Lévézou (Aveyron), piémont des Pyrénées (Haute-Garonne)
– longues vallées / gorges : celle de l’Alagnon (Puy-de-Dôme / Cantal), de l’Allier, de l’Ardèche (la haute-vallée de l’Ardèche, une superbe descente de plus de 70km de long entre les sources de la rivière et la ville d’Aubenas !), les gorges du Tarn (Lozère), la haute vallée du Lot (Lozère).
– plaines où le vent n’a aucune prise : la moitié sud de l’Ardèche et le nord du Gard, et la plaine tolosane (Tarn, Haute-Garonne)
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Bibliographie pour préparer une Itinérance à vélo
Zen ou l’art de pédaler, Claude Marthaler : pour réaliser que le monde entier n’est qu’à quelques coups de pédales !
Voyage en itinérance à vélo pour rendre visite à des amis
Kilomètre quatre cent soixante-dix
Causse de Sauveterre, Lozère, soleil radieux. La pluie de la veille est déjà oubliée. Seuls les habits séchant sur le vélo me rappelle les difficultés météorologiques de la veille. Les Cévennes traversées – si vite ! Le Mont Lozère contourné par son flanc sud. Et c’est maintenant les gorges du Tarn qui s’étirent à mes pieds sous une lumière dorée.
Cela fait maintenant six jours que je suis partie faire mon itinérance à vélo. Cinq que je roule. Et déjà le temps est suspendu dans les brumes douteuses du « avant » / « maintenant » / « ce soir peut-être » / « après ». Une pause temporelle propre aux voyages où ne comptent plus ni les horaires, ni l’efficacité du quotidien. Seulement le lever et le coucher du soleil, le vent, les caprices météorologiques… et la lourde décision de s’accorder une sieste au soleil !
Quel luxe !
Luxe parti d’une idée toute simple : aller rendre visite à des amis un peu éparpillés dans la moitié sud de la France. Trop loin pour s’y rendre à pieds depuis mon chez-moi auvergnat dans le temps de vacances qu’il me reste… La juste mesure se révèle être le vélo : en quelques jours les sacoches sont fabriquées. La monture chargée, et c’est les chaussures bien enfoncées dans les cales-pieds que je m’attaque aux premiers cols du massif du Sancy. En avant pour l’Ardèche, puis la Lozère et les Pyrénées !
Il me semble alors que le Sancy sera la partie la plus montagneuse et la plus ardue de mon parcours, mis à part les Cévennes peut-être et la fin dans les Pyrénées. Ah la belle affaire ! C’est que dans « massif central », il y a bien « massif » ! Se sont ainsi enchaînés les monts du Cézallier, ceux du Devès, les Monts d’Ardèche, les Cévennes et les Causses. Et entre chacune de ces hautes terres, de longues vallées et gorges sinueuses. Celles de la Dordogne, de l’Alagnon, de l’Allier, de l’Ardèche, du Tarn et du Lot. Entre falaises blanches et eaux limpides, gorges encaissées ou vallées serpentant entre de multiples villages juchés sur leurs éperons rocheux.
Quelque part entre la Haute-Loire et l’Ardèche
Quelques jours plus tôt sur mon itinérance à vélo. Les minutes s’égrenaient en heures, subtiles variations de photons sur le paysage aux aguets. Le soleil d’août, lourd dans ce ciel trop propre, balayait la vallée de son souffle brûlant. C’était un vent d’été. Il était chargé de chaleur et de poussière, qui avait entreprit de remonter la large faille géographique de la vallée du Rhône. Un de ces vents qui font penser à une descente dans la fournaise de Vuclain, un vent contre lequel on a beau pester, se cabrer, baisser la tête et serrer des dents les yeux plissés, rien n’y fait, la misérable condition de cylco-équilibriste réduit le frèle équipage à pédaler dans l’indifférence des courants d’air.
La route remontait sévèrement en face, il fallait l’anticiper si je voulais éviter de finir la côte en danseuse. Je donnai quelques pulsions dans les palettes pour faire remonter la chaîne sur les pignons. Et ce vent qui vous giclait la face ! La route s’enraidit davantage. Le point critique approchait. Là, maintenant, changer de plateau et redescendre simultanément de deux pignons. Voilà. Garder le rythme. Remonter encore les derniers pignons. Pédaler mécaniquement, lentement, sans s’essouffler. C’est là le secret des longues distances : garder son souffle.
Le vélo vide
La montée avait aspiré toute autre pensée. On a bien tord de s’imaginer que les cyclistes réfléchissent de longues heures en pédalant ou que les marcheurs devisent toute la journée en marchant ! Le vélo vide. Les kilomètres effacent les idées bien pensantes, les besoins deviennent sommaires. L’effort raccourcit les pérégrinations spatio-temporelles de l’esprit, puise insidieusement dans les moindres ressources énergétiques, réduit la projection mentale au prochain virage, à la prochaine bifurcation. Bien vite les jours qui précèdent se compressent, et ceux qui suivent se dilatent dans le flou incertain des lendemains.
La route s’entortillait encore, pas moyen de voir le sommet de la côte. La vitesse s’en trouvait tellement réduite que je pouvais admirer à loisir les fruits violacés des buissons de genévriers qui avaient envahit un talus aride de la montagne ardéchoise. Un peu plus loin, un bouquet d’éoliennes. Ce n’est jamais très bon signe, les éoliennes. Cela signifie essentiellement zone ventée et sommet de côte. Lorsque j’aperçus que l’itinéraire qui se profilait devant moi passait à leurs pieds, je compris qu’une nouvelle montée venait de s’inviter au programme de la journée.
Une montée, une descente
Une montée, me diriez-vous, reste une montée : un moment un peu fatiguant où il faut prendre son mal en patience et s’élever tranquillement vers le sommet. Mais c’est précisément là-dedans que réside toute les subtilités du massif central ! Il y a les montées harponantes, ardues, harassantes, où même le plus petit braquet semble ne pas suffire pour s’extraire des basses terres. Et puis i Il y a celles, longues, souples et sinueuses, qui élèvent doucement le cycliste vers d’autres cols et d’autres horizons, coup de pédale après coup de pédale. Enfin il y a celles qui réservent des surprises, où une fois le brouillard dépassé, la forêt s’écarte de la route pour laisser filtrer les dernières minutes d’un soleil couchant.
Les rayons de ma monture font alors ricocher ceux du soleil en un kaléidoscope d’ombres chinoises, rayon furtif de bonheur. Puis viennent inévitablement les descentes, ces prises de vitesse où l’on lâche prise, plaqué par le poids de la gravité, prises de risque en roue libre ? Les descente ont souvent l’immense faculté de décrocher des sourires, forcés par le mouvement d’air de la vitesse ou grisés par les sensations de celle-ci. On en oublierait presque la montée qui précédait. Et entre ces deux extrêmes, le sol se plisse et se froisse en d’irréguliers bosselages topographiques qui font monter et descendre sans cesse la chaîne sur les pignons et le cycliste sur la route dans sa quête altimétrique. Au-delà de l’imaginaire montagnard des grands cols, c’est pourtant ce tissus froissé qui façonne la plus grande partie du territoire.
Kilomètre six cent dix
Albi. Déjà une quarantaine de kilomètres de parcourus depuis le matin. Il est 10h et il ne fait pas encore trop chaud. Je décide de garer mon vélo dans le centre-ville, pour profiter d’une errance volontaire dans les ruelles étroites de ce haut lieu de la brique. C’est qu’il y en a de toute sortes, en appareillages variés aux nuances subtiles. En levant lentement les yeux sur les murs de la cathédrale, là où les fuyantes verticales se croisent juste au-dessus de mes yeux émerveillés, j’en viens à me demander si l’on a affaire à une église, une forteresse, ou un rempart mystérieux qui mènerait vers quelque cité obscure…
Alors qu’une dame à l’âge indéterminable fait la manche discrètement dans un recoin de la cathédrale, je lui donne un paquet de semoule de blé en lui précisant qu’elle peut la faire gonfler dans de l’eau froide, ce à quoi elle répond de son sourire édenté : « c’est un jour de chance aujourd’hui ! ». Jour de chance, oui, acquiesçai-je en repensant aux adorables boulangers du matin qui avaient eu la gentillesse de m’offrir un pain au chocolat alors que je leur demandais simplement s’ils pouvaient remplir mes deux bouteilles d’eau…!
La grande plaine Tolosane
Songer aux distances parcourues me donnait presque le vertige. La veille au matin, je partais à l’attaque du causse de Sauveterre, en Lozère, au pied duquel j’avais passé la soirée chez mon ami Thomas. En un peu plus d’une journée de joyeux pédalages, j’avais franchi le dernier grand causse dans ma chevauchée vers l’ouest. Passé les petits causses de l’Aveyron et les Monts du Lévezou, pour m’introduire à la tombée de la nuit dans les hautes terres du Tarn, derniers contreforts du massif central.
De là s’étendait désormais devant moi, sur près de deux cent kilomètres, la grande plaine tolosane. Il y a des journées où tous les éléments semblent se liguer contre vous pour vous donner une leçon de lenteur. Pluie, vent, relief accidenté, granulométrie de la route, erreurs de parcours, fatigue, etc. – et d’autres où tout semble tellement facile que l’on s’étonne presque d’avoir mal aux fesses avant 18h… mais c’est que les pauvres ont déjà enduré cent quarante kilomètres sur ce petit prolongement du cadre que l’on appelle une selle !
Après Albi
Les villages s’enchaînent comme les perles d’un collier. Un collier rouge brique à la chaîne de colombage et aux maillons en arcades. Et entre chaque village, de grands champs cultivés entrecoupés de longs séchoirs à maïs. Maille géométrique si différente du tissage en dentelle des collines aveyronnaises ou des gros reliefs du Cézaillier ! Le voyage itinérance à vélo commence à faire son effet, en déposant consciencieusement des couches sédimentaires de géographie au sein de mon cerveau. Les régions traversées me semblent à la fois précises et pourtant si vastes, proches dans l’enchaînement des contrées. Et à la fois vertigineusement éloignées si l’on considère le nombre de coup de pédales qu’il aura fallu pour toutes les parcourir !
L’objectif final de cette itinérance à vélo, c’est d’atteindre une vallée pyrénéenne sauvage de Haute-Garonne. Au fond de laquelle est juchée une petite ferme fromagère. Une famille de paysans pour qui j’avais déjà travaillé pendant quelques mois, et dont il me tardais de retourner rendre visite. Mais avant d’entamer la dernière partie de mon itinéraire, il me fallait traverser Toulouse. Le passage des grandes villes me laisse souvent un sentiment ambivalent. D’un côté, ce sont des destinations indiquées très en amont, comme des petites finalités en elles-mêmes, des objectifs à atteindre. Et de l’autre, ce sont souvent des endroits où les petites routes départementales prennent la fâcheuse habitude de se transformer en méchantes voies rapides réservées aux voitures. Lieux où tous les panneaux deviennent bleus et où le cycliste en quête de panneaux verts et blancs se perd dans de grandes zones commerciales.
Les aléas météorologique durant mon Itinérance à vélo
Je m’arrête quelques heures dans le centre-ville de Toulouse, profitant de la fraîcheur du soir. Fraîcheur du soir ? Le bougre s’est drôlement rafraîchi, oui, en se parant de gros nuages bien épais. Le temps vire à l’orage. Mieux vaut ne pas traîner en ville si je veux espérer en sortir pour trouver un coin tranquille où bivouaquer. Je ferme les sacoches. Et vais m’enquérir d’un peu d’eau auprès d’un commerçant (c’est le cinquième litre que je bois de la journée, y aurait-il une certaine parentée entre les cyclistes et les chameaux ?). Puis m’engouffre sans tarder dans le dédale de la banlieue sud de la capitale tolosane. L’orage arrive trop vite, évidemment.
J’en suis encore à enchaîner les quartiers résidentiels des communes englouties dans l’urbanisation de la métropole lorsque l’orage vire à la tempête. Les averses de grosses gouttes des dernières dizaines de minutes ne lui suffisaient apparemment pas. Le furieux se déchaîne maintenant à coup de grêlons de seau d’eau bien froide et d’un vent enragé qui fait plier tous les arbres à quatre-vingt-dix degrés. Il fait comme nuit bien avant l’heure, je n’en mène pas bien large sur mon vélo détrempé. Je décide de m’abriter du vent derrière un muret. Et j’attends que les éléments se calment, accroupie à côté de mon destrier. Les voitures passent sur la route à vitesse escargot, leurs essuies-glaces s’affolent.
Un bout d’hospitalité
Au bout d’un certain temps, une voiture s’arrête à ma hauteur. Une jeune femme en sort en courant et me propose de venir m’abriter dans sa voiture. Je proteste : et mon vélo alors, je ne vais pas l’abandonner là sur le bord de la chaussée ! Elle me convainc de le prendre avec moi, m’assurant que la voiture est bien assez grande pour l’accueillir aussi. En deux temps trois mouvements (il faut dire que la pluie et le vent accélèrent grandement notre capacité à charger un vélo dans une voiture). Nous voilà embarqués, mon chargement et moi, dans la voiture de cette gentille Mélanie, qui nous emmène chez elle à quelques dizaines de kilomètres de là. Me proposant de rester dormir l’unique condition d’accepter de dîner avec elle. Et de prendre une douche bien chaude !
Qui a dit que la France ne réservait pas, au détour de quelques chemins, de belles rencontres d’hospitalité ?
Nul besoin de partir bien loin pour aller chercher du dépaysement. Pourquoi chercher du dépaysement, d’ailleurs ? Depuis quelques années, je m’applique en revanche à « m’appayser » plutôt que me « dépayser ». C’est à dire de « vivre » des lieux plutôt que de « voir » de choses. Il suffit pour cela de prendre son temps, de marcher ou de pédaler. Et pourquoi pas tout simplement de rendre visite à des amis en partant de chez soi…
Matériel utilisé lors de cette itinérance à vélo dans le sud de la France
Matériel camping utilisé pour le bivouac lors de l’itinérance à vélo
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI CE MODÈLE ? | ADAPTÉ ? | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
MATELAS (1/2) | Z-lite | THERMAREST | confortable et léger (200g) coupé à 8 portions au lieu de 12 |
adapté à mon utilisation : il ne me descend pas en-dessous des cuisses, le bas des jambes reposant sur les sacoches | à refaire |
SAC DE COUCHAGE | Lite Line 400 | CUMULUS | chaud (0°C) et léger (760g) | un peu trop chaud pour la saison estivale, mais tout de même très confortable | à refaire |
TENTE | PowerLizard 2-3 | VAUDE | spacieux, relativement bonne résistance au vent, plutôt léger (1300g), se monte par l’extérieur (parfait sous la pluie) |
déjà bien éprouvée dans de nombreux bivouacs, discrète, double peau très appréciable en été contre les insectes, un vrai palace pour une seule personne ! | à refaire |
CARTES | photocopies d’un atlas routier au 1:200 000 | échelle intéressante pour le vélo : bonne précision des routes (même les petites départementales) et des villages / hameaux |
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SACS ÉTANCHES | UltraSil 8L, 4L, 2L | SEATOSUMMIT | pour tout garder au sec et organiser facilement le chargement des sacoches |
oui pour mes besoins : 8L pour le matériel de nuit, 4L pour les vêtements de rechange et 2L pour le petit matériel |
Vêtements utilisés lors de mon itinérance à vélo
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI CE MODÈLE ? | ADAPTÉ ? | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
CHAUSSURES | CinquantaQuattro | DOLOMITE | basses, en cuir, grande liberté de mouvement, jamais mal aux pieds, solides |
ayant plus l’habitude de marcher que de pédaler, je suis partie avec les mêmes chaussures aux pieds que si j’allais traverser l’Islande ; et bien là aussi elles étaient parfaites ! | à refaire |
PANTALON | W’s Quandary Pants | PATAGONIA | liberté de mouvement, sèche très vite | idem que pour les chaussures, j’ai pris mon pantalon de randonnée, qui s’est révélé être parfaitement polyvalent | un blouson un peu plus long serait sans doute plus adapté au vélo |
BLOUSON | Skálafell | 66° NORTH | léger (280g) | idem, c’est un blouson plus adapté à la marche qu’au vélo : en ce sens, il ne descend pas très bas sous le dos et couvre mal le haut du pantalon | à refaire |
Matériel vélo utilisé lors de mon itinérance à vélo
CATÉGORIE | NOM DU MODÈLE | MARQUE | POURQUOI CE MODÈLE ? | ADAPTÉ ? | SI C’ÉTAIT À REFAIRE |
VÉLO | Croix de Fer 20 | GENESIS | polyvalence vélo de voyage / vélo de route | Rien à redire : position très confortable (même après des heures à pédaler!), guidon très agréable. Les rapports de vitesse sont parfaits, autant pour mouliner très franchement dans les montées que pour pouvoir développer grandement et pousser des pointes | à refaire |
SACOCHES | fait maison | fabriquées à la dernière minute avec de la toile d’écran sous toiture (utilisée sur les chantiers par les couvreurs) et des sangles, elles ont tenu la distance sans problèmes, en montrant toutefois quelques signes de fatigue sur les points d’attache au po | si c’était à refaire, j’utiliserais un tissus plus solide et moins déchirant, et si possible un peu plus imperméable (déperlant ce n’est déjà pas si mal, mais heureusement que tout était dans des sacs étanches!) | ||
OUTILS | seulement les essentiels : pompe, rustines et clés alènes | idem que pour le portable, c’est bien suffisant dans les conditions d’un tel parcours : je traversais de nombreux villages par jour où il m’aurait été facile de trouver de quoi me dépanner si mon attirail s’était révélé insuffisant |