Emilie BRAY et Lucas nous transportent à travers l’Italie au gré de leur expédition de VTT en Toscane.
Informations pratiques VTT en Toscane
Date
Du 25 au 30 septembre 2017
Lieu
Italie, Toscane, massif des Alpes Apuanes
Depuis Grenoble, il faudra parcourir 566 kilomètres en voiture en passant par la vallée de la Maurienne, le tunnel de Fréjus puis par Turin et Gênes et prévoir 6h15 de route pour un coût aller-retour de 216 €. Si on souhaite dépenser moins, on peut aussi passer par Briançon et le col de Montgenevre pour accéder à l’Italie. La suite de l’itinéraire est identique. Cela représente 546 kilomètres pour un temps de route estimé à 7h46, mais cela coûte deux fois moins cher que la première option, soit environ 99 € aller-retour.
Participants au périple VTT en Toscane
Lucas et Emilie, toujours partants pour parcourir les montagnes, surtout quand elles sont en Italie ! Avec nos prénoms, nous étions obligés d’aller là-bas : en effet, l’itinéraire décrit se situe dans la province de Lucques (Lucca en italien), entre l’Emilie (Emilia en italien) et la Toscane.
Ou dormir en Toscane?
Nous avons dormi dans la nature, en bivouac. Sur l’itinéraire que nous décrivons dans ce roadbook, il y a d’autres possibilités d’hébergement, notamment en refuge de montagne car il y en a plusieurs tout au long du sentier. Toutefois, en cette fin de septembre, les refuges étaient tous fermés. La saison estivale est généralement comprise entre le 15 juin et le 15 septembre. Vous pourrez également trouver plusieurs hôtels ou auberges dans le village de San Pellegrino in Alpe.
Ou se restaurer en Toscane?
Là encore, mieux vaut avoir anticipé car les possibilités de réapprovisionnement sont quasi inexistantes sur le parcours décrit, sauf encore une fois, si vous parcourez cet itinéraire en saison et que vous mangez dans les refuges. Avant de partir, vous pourrez trouver toute la nourriture nécessaire dans la ville de Castelnuovo di Garfagnana. Au cours de la première étape, vous pourrez acheter de bons produits dans l’épicerie du village de San Pellegrino in Alpe. S’y trouvent également un restaurant ainsi qu’un bar proposant des gâteaux et des viennoiseries. Des fontaines permettent aussi de faire le plein d’eau. De notre côté, nous avions choisi de partir avec 3-4 jours de vivres avec nous, mais en réalité, nous avons un peu manqué de nourriture.
Office du tourisme de Toscane
http://www.turismo.garfagnana.eu
Caractéristiques de la Garfagnana
L’itinéraire décrit plus bas emprunte en grande partie le GR permettant de faire le tour de la Garfagnana en 9 jours. Ce tour présente deux types d’environnement très différents : un visage alpin dans les Alpes Apuanes, montagnes minérales et rocailleuses qui tombent à pic du côté de la mer Tyrrhénienne et un visage plus débonnaire dans les Apennins, montagnes arrondies, herbeuses, couvertes de landes et de forêts sauvages, le tout à des altitudes comprises entre 600 m et 2000 m.
Quoi d’autres dans les environs ?
Cette région regorge d’activités de pleine nature : randonnée, vélo, VTT, mais aussi canyoning, kayak, rafting, spéléologie… Impossible de s’ennuyer !
Bibliographie/Cartographie
Carte topographique au 1:50 000, Alpi Apuane, Garfagnana, Carrara, Viareggio, éditions Kompass
Nous n’avons utilisé que cette carte et le site internet du trekking de la Garfagnana, mais il existe un topo qui présente le parcours de manière exhaustive :
Trekking in the Appenines, éditions Cicerone, 2018
Lien internet
Trekking garfagnana : site en italien ou en anglais qui explique très précisément les 9 étapes du trekking de la Garfagnana
http://garfagnanaepic.com : site en italien ou en anglais d’une course réputée à VTT dans la Garfagnana. 3 parcours de difficulté croissante sont proposés. Le site est très bien fait.
Notre expédition VTT en Toscane
Après avoir goûté aux joies du VTT BUL tout l’été, le temps des weekend, nous avions envie de nous frotter à un itinéraire un peu plus long. Les Alpes constituent un terrain de jeu formidable et varié, mais je redoutais un peu le relief escarpé pour une première expérience de VTT BUL sur 5 jours. Amoureuse de l’Italie, nous avons jeté notre dévolu sur une région peu connue de la Toscane : le massif de la Garfagnana, à cheval entre les Alpes Apuanes et les Apennins. Nous connaissions déjà cet endroit pour y avoir passé plusieurs jours au cours d’un congé sabbatique. Nous avions alors été particulièrement touchés par la beauté des lieux et la gentillesse des habitants.
Silico, notre point de départ
En faisant quelques recherches pour trouver un itinéraire adapté, nous avons repéré un GR qui fait le tour du massif de la Garfagnana en 9 étapes. La partie ouest du massif se présente comme une muraille élevée et minérale, flanquée d’impressionnantes carrières de marbre par endroits. A l’est, le GR parcourt des reliefs plus doux, à des altitudes plus modestes dans un environnement de forêts et d’alpages. Au nord, une esthétique dorsale, semblait nous tendre les bras. C’était donc décidé, on irait chevaucher cette longue crête herbeuse qui nous paraissait alors même un tantinet débonnaire. Silico semblait être un parfait point de départ.
C’est un charmant village, adossé à la montagne, tout en vieilles pierres, avec des habitants presque aussi vieux que les murs. On se perd avec délice dans les méandres de petites ruelles pavées et on y découvre des jardins potagers luxuriants croulant encore sous de lourdes grappes de tomates en cette fin de septembre. Pour parfaire le tableau, une ribambelle de chats y règnent en maître, contribuant à donner une indolence et un charme certain à ce petit village italien.
Première nuit
Nous passons une nuit tranquille, à l’entrée du village où nous laisserons notre van pendant notre excursion en VTT. Au matin, nous préparons nos vélos et fixons les bagages. Pour garder un maximum de plaisir de pilotage et de maniabilité, nous avons fait le choix d’emporter le strict minium avec nous. Nous porterons l’essentiel de nos affaires sur notre dos de manière à ne pas surcharger nos VTT. La tente, dans sa version minimaliste, est accrochée le long du cintre du vélo de Lucas. Nous avons chacun une sacoche de guidon que nous utilisons pour ranger ce qu’il y a de plus lourd, à savoir la nourriture, le réchaud et le gaz. Enfin, sur mon vélo, j’ai ajouté une sacoche de cadre ainsi qu’un sac étanche fixé sous ma selle. L’ensemble reste néanmoins très maniable.
Premiers coups de pédales
On pénètre dans une belle forêt qui laisse parfois entrevoir cette fameuse muraille montagneuse à l’ouest de Castelnuovo di Garfagnana. Pour le moment, on apprécie le sentier, très roulant, qui monte gentiment. Nous quittons le sentier principal pour descendre vers le village de San Pellegrino in Alpe, connu pour son sanctuaire. Particularité qui mérite d’être soulignée : on y trouve les corps momifiés de San Bianco et de San Pellegrino !
A mesure que nous prenons de l’altitude, le paysage change : nous sortons de la forêt pour déboucher sur une crête herbeuse aux allures de montagnes russes. Cette crête, qui semblait longiligne et arrondie vue de loin, se révèle, maintenant que nous y sommes, être une succession infinie de montées et de descentes. Il faut désormais s’habituer à descendre du vélo pour le pousser, la pente étant trop soutenue pour rester en selle. Le fond de l’air est frais, mais nous transpirons à grosses gouttes. Arrivés en haut d’un premier dôme, la vue qui s’offre à nous récompense largement nos efforts. Nous profitons ensuite d’une petite descente bienvenue qui nous ramène au cœur de la forêt qui commence à se teinter des couleurs de l’automne.
Premier bivouac
Le sentier finit par remonter, comme toujours. Nous sommes maintenant sur le « fil » de l’arête. Le sentier file le long de ces dômes herbeux, semblables à des dunes ; oui, c’est vraiment l’effet que nous donne ce sentier car sitôt que nous arrivons en haut d’une bosse, une nouvelle successions de dômes se profile. En fin d’après-midi, alors que le plafond nuageux s’abaisse jusqu’à dissimuler une partie du paysage qui nous entoure, nous décidons de monter le camp. Là, surprise !
En préparant la tente en version légère, Lucas s’est trompé et a pris la tente intérieure au lieu de prendre le double-toit. Cela signifie que nous bénéficions donc d’une vraie tente avec moustiquaire – sauf qu’il n’y a pas de moustique – mais qu’elle n’est absolument pas imperméable. Nous prions pour que le temps reste sec pendant tout le temps de la traversée, tout au moins les nuits. Et quand on voit la couleur du ciel au-dessus de nous, on a de sérieux doutes sur la qualité de la nuit à venir. On se console en préparant de bonnes pâtes made in Toscana achetées le matin même. On regarde la danse des nuages et on observe avec dépit la rosée qui se dépose sur les herbes hautes.
La danse des nuages
Après une nuit finalement réparatrice et sèche, on constate néanmoins que la météo est assez mauvaise : un brouillard dense nous entoure, accompagné d’un vent soutenu et froid. En remontant sur le sentier, nous faisons détaler une biche qui ne nous avait pas vus. Belle frayeur, pour elle comme pour nous d’ailleurs car on ne s’y attendait pas. Nous repartons dans cet environnement ouaté, comme coupés du monde, et finissons par sortir du brouillard tandis que le sentier redescend.
Là, c’est un sacré choc esthétique : devant nous, alors que le plafond nuageux s’élève, on aperçoit le ruban de sentier qui s’étire le long d’une crête… rouge ! Recouverte en grande partie de myrtillers, l’automne a paré ces arbustes d’une couleur pourpre flamboyante qui offre un contraste saisissant avec la forêt en contrebas et les trouées de ciel bleu. Même si le sentier n’est pas très roulant, le paysage qui nous entoure est tellement grandiose que l’effort se fait presque oublier. On passe donc une bonne partie de la journée à s’extasier sur les paysages et sur les couleurs automnales. L’itinéraire réserve, entre deux montées, de belles sections de descente, roulantes et peu techniques.
Le brâme du cerf
J’allais oublier un détail important et la description ne serait pas complète si on n’évoquait un autre phénomène bien connu du monde animal qui s’exprime à l’automne : le brâme du cerf ! En effet, les forêts alentours regorgent de mâles à l’imposante ramure qui tentent d’impressionner les biches et de gagner leur faveur en émettant de gros rots bien sonores et en mettant une raclée à d’autres prétendants.Tout ceci serait fort charmant si nous n’avions justement pas à traverser un bout de forêt, en faisant un raffut du diable à cause du passage de nos vélos dans une végétation quelque peu touffue !
Inutile de préciser que j’étais assez angoissée à l’idée de me retrouver nez-à-nez avec un gros cerf, d’autant que juste avant de pénétrer dans ladite forêt, nous avions aperçu un groupe de biches se diriger dans la montagne, fuyant la compagnie de ces gros mâles. Donc, concrètement, nous nous trouvions pile au milieu, entre les biches affolées et les cerfs surexcités… parfait ! Heureusement, malgré l’évidente présence de plusieurs mâles à quelques dizaines de mètres de nous, nous n’en verrons pas. Après ce petit passage en forêt, je suis absolument ravie de voir que le sentier remonte dru en direction de la crête.
Le lac Bargetana
Nos réserves d’eau s’amenuisant, nous sortons la carte pour essayer de trouver une source. Il n’y a malheureusement pas grand-chose dans le secteur, hormis un lac – le lac Bargetana – qui se trouve un peu plus loin. Après avoir remplis toutes nos bouteilles, nous poursuivons notre route jusqu’à ce que se dressent devant nous des montagnes abruptes et ravinées. Le sentier suit le fil de l’arête, puis disparaît. L’après-midi est déjà bien avancée, nous hésitons : vaut-il mieux établir notre bivouac ici tant que nous avons un terrain accueillant pour la tente ou parcourir cette arête aux allures alpines, vue d’ici, en ne sachant pas du tout combien de temps cela peut prendre ?
De là où nous sommes, difficile de savoir s’il faut 1 heure, 2 heures ou même 5 heures. Finalement, la curiosité l’emporte. Nous ne regrettons pas notre choix, d’autant que le parcours est plus facile que prévu. En effet, le sentier contourne les difficultés en passant par le flanc droit de la montagne et évite donc le fil de l’arête, vertigineux, sauf sur la fin où le sentier, en descente, me donne de petites sueurs froides.
Il nous faut en réalité moins d’1h30 pour parcourir cette portion plus escarpée et nous parvenons enfin dans un alpage dégagé avec une jolie vue, en bref, un lieu de bivouac idéal. Malheureusement, comme la veille, le panorama ne se laisse pas regarder longtemps : d’épais nuages nous recouvrent bientôt, nous laissant craindre l’arrivée de la pluie.
Une météo à faire pousser les champignons
La nuit sera sèche, mais au matin, une petite bruine tombe. On plie la tente, encore humide et on se prépare vite dans le froid. Cette fois, c’est une vraie pluie qui nous cueille. On se met en selle et on finit par trouver refuge sous un bout de toit, après avoir croisé une route goudronnée, la première depuis que nous sommes partis. Nous avalons notre petit-déjeuner, un peu trop frugal à mon goût. Nous croisons un père et son fils venus là pour arpenter la forêt en quête de champignons. Il faut dire que, dans cette région, c’est le « sport » local car les sous-bois sont particulièrement généreux.
Nous poursuivons notre chemin, comme une longue méharée. On se perd un peu, mais on finit par retrouver le fil. On aperçoit enfin le bout de la crête. C’est le début d’une longue descente, bien ludique, qui nous redonne le sourire.
Retour à la civilisation
La vallée nous tend les bras et, avec elle, son lot de petits plaisirs que les longues échappées en montagne permettent d’apprécier à leur juste valeur. Vous l’aurez deviné, je vais parler de nourriture. Cela fait 3 jours que nous roulons, poussons, portons et que nous mangeons bien trop peu. Alors, quand on arrive dans ce petit village, minuscule, et qu’on aperçoit une petite pizzéria, on se frotte les yeux, on se demande si c’est un mirage ou si on voit bien. On s’approche, le lieu tient plus de la gargote que du restaurant, mais nous n’allons certainement pas laisser passer l’occasion de pouvoir manger mieux qu’une soupe désydratée et 100g de pâte sans sauce.
A part deux locaux qui boivent une bière, nous sommes les seuls clients. Il faut dire qu’il est 16h30, pas tellement l’heure de dîner. On s’installe en terrasse, déjà heureux de se poser et de mettre les pieds sous la table. Une veille dame toute ridée vient prendre notre commande. Dans cette région montagneuse de Toscane, on est loin du cliché des vignobles toscans et des riches demeures bordées de cyprès. Ici, les conditions de vie sont plutôt difficiles, surtout en hiver, et il n’est pas rare de voir des personnes âgées continuer à travailler bien après 60 ans. Nous commandons des pizzas. Elles sont incroyablement bonnes. On a essayé de faire durer la dégustation le plus longtemps possible, mais on a quand même terminé trop vite nos plats.
Une bonne surprise
Comme souvent en Italie, il ne faut pas longtemps pour que des gens viennent discuter avec nous. Là, ce sont deux papys, avec une gouaille sans pareille, peut-être un peu aidés par la consommation d’une ou deux bières certes. On ne parle pas italien, ils ne parlent pas français, qu’à cela ne tienne. On se comprend quand même plutôt bien. Quand vient le moment de choisir un dessert, parce qu’on a encore faim, Gino commande à notre place. Il a choisi pour nous la pizza Nutella. Pas besoin de vous faire un dessin, on s’est régalés. La pâte, un peu sucrée, ressemblait davantage à du biscuit qu’à de la pâte à pizza et, recouverte d’une couche de pâte à tartiner aux noisettes, le résultat est démoniaque. Ragaillardis par ce copieux repas de milieu d’après-midi, nous reprenons nos vélos en quête d’un endroit de bivouac.
Conclusion de notre expédition VTT en Toscane
J’ai choisi de ne vous parler que des 3 premiers jours de notre rando à VTT car la suite était un peu moins esthétique et surtout moins logique d’un point de vue géographique. Nous avons continué encore 2 jours avant de laisser le sentier du tour de la Garfagnana. Plus précisément, après cette crête, nous avons alterné entre le sentier « officiel » et d’autres sentiers, plus roulants car la suite de l’itinéraire, à mon sens, se prête davantage à la randonnée à pied qu’à VTT. Ce qui est certain, c’est que nous avons été enchantés par cette chevauchée fantastique, presque seuls au monde.
15 jours seulement après mon trek dans le Val d’Aoste, nous avons encore eu la confirmation que l’Italie est l’une de nos destinations favorites, à tout point de vue. Ici, dans ce petit bout un peu perdu de Toscane, on a pu redécouvrir une région authentique, avec des paysages de montagnes magnifiques et variées. Pour le VTT, comme pour la randonnée, c’est un formidable terrain de jeu. Comme toujours en Italie, on ne peut pas passer à côté de la gastronomie.
Dans cette région, les spécialités locales font la part belle aux produits de la forêt comme les châtaignes et les champignons. Bien sûr on n’en a pas tellement profité pendant cette traversée, mais on s’est rattrapés après, croyez-moi. Enfin, ce qu’on adore par-dessus tout, c’est cette spontanéité et cette proximité chaleureuse qu’ont les Italiens. Vous pouvez discuter avec eux, comme si vous étiez des enfants du pays et c’est vraiment très agréable. On reviendra encore, ça c’est sûr, et vous ?
Matériel utilisé lors de ce trip VTT en Toscane
Si vous avez envie d’avoir des conseils pour optimiser le poids de votre sac à dos nous vous conseillons de lire l’article de Jérémy BIGE :
Équipement VTT utilisé lors de ce voyage VTT en Toscane
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI CE CHOIX ? | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE ? | ET SI C’ÉTAIT À REFAIRE ? |
VTT | Trance X3 | GIANT | VTT tout suspendu | Ce VTT est très agréable à piloter et le côté tout suspendu est un vrai bonheur | Je reprendrais le même |
SACOCHE DE GUIDON | Aquabox | VAUDE | Vaude est l’une des références haut de gamme des sacoches de voyage à vélo : robuste, bien conçue et étanche, elle est parfaite… | … même pour du VTT. Le seul défaut en VTT, c’est que les secousses font valdinguer le contenu de la sacoche et cela fait du bruit qui m’agace un peu ! Mais je crois qu’il n’y a pas bien de solution, à moins de ne mettre que des choses molles à l’intérieur ! | A terme, peut-être que j’acheterais une sacoche dédiée bikepacking, mais elle coûte un peu trop cher à mon goût ! |
SACOCHE DE CADRE | 520 2L B’TWIN | DÉCATHLON | Praticité de la sacoche car tout est à portée de main | Rien à redire ! La sacoche ne bouge pas, même avec les vibrations en VTT. Le volume, de 2L, est suffisamment important pour ranger des barres, clés, petit matériel de réparation… Il y a même un support intégré pour smartphone | Je reprendrais la même |
CASQUE | Miuro | CRATONI | Léger, mollette réglable | Bon casque, rien à redire | Je garderais le même |
SAC À DOS | Escapist 25 | OSPREY | Polyvalent, léger, confortable | Pour l’avoir testé plein de fois en VTT, rando, raid, je savais que je n’aurais aucun problème avec ce sac | Ce sac est vraiment parfait, il est de toutes les aventures ! Il se laisse oublier tant le système dorsal est bien conçu |
Vêtements utilisés lors de ce voyage VTT en Toscane
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI CE CHOIX ? | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE ? | ET SI C’ÉTAIT À REFAIRE ? |
SHORT | Trail flow loose | SCOTT | Joli et confortable | Parfaitement | Je garderais le même |
CHAUSSURES | MAMMUT | Goretex, légère, polyvalente | Ces chaussures sont parfaites. | Malheureusement, un point d’usure a percé mes chaussures de manière symétrique. Je vais devoir en changer, j’espère réussir à retrouver un modèle similaire | |
T-SHIRT VTT | PATAGONIA | T-shirt ultra-léger à manches longues | T-shirt parfait pour se protéger du soleil et des UV. En plus, il a un col zippé, pratique pour ajuster en fonction de la chaleur | Ce T-shirt était parfait pour moi. Plus besoin de se tartiner de crème solaire ! Le seul point négatif, c’est son côté fragile. | |
MICROPOLAIRE | W Caliber Hoody | ARCTÉRYX | Légère, chaude, jolie coupe | C’est un modèle « increvable » qui m’accompagne dans toutes mes sorties montagne | Je reprendrais le même type de micro-polaire. |
DOUDOUNE | X light | DÉCATHLON | Rapport qualité-prix imbattable | Chaude, jolie, légère, le tout pour 35 €. Vu le prix, je n’ai pas peur de tomber avec ou de la salir. | Parfait pour du VTT. Par contre, la finition n’est pas aussi bonne que sur des doudounes de marque. Les fermetures éclair sont de mauvaises qualité |
LUNETTES DE SOLEIL | Rookie | JULBO | Look, verre polarisant | Modèle junior, mais qui convient parfaitement pour les visages fins. Elles sont bien couvrantes. Le seul défaut est la buée qui apparaît parfois assez vite | Je reprendrais les mêmes |
Équipement de camping utilisé lors de ce voyage VTT en Toscane
CATÉGORIE | MODÈLE | MARQUE | POURQUOI CE CHOIX ? | CE CHOIX A-T-IL RÉPONDU À CETTE EXPÉRIENCE ? | ET SI C’ÉTAIT À REFAIRE ? |
COUTEAU | N°8 | OPINEL | C’est LE couteau de rando par excellence. En plus, le modèle que je possède est en bois de noyer, j’adore ! | En voyage, je ne me pose même plus la question, c’est ce couteau qui m’accompagne | J’ai depuis peu un couteau Deejo ultra-léger. Peut-être le prendrais-je à l’avenir pour du VTT BUL où le poids est un critère important |
COUVERTS | Spork | LIGHT MY FIRE | Léger et fonctionnel | Parfait. Ne raye pas le revêtement du Jetboil | Je garderais les mêmes |
FRONTALE | ZLH600w Mk 2 H600w Mk II | ZEBRA LIGHT | Rapport qualité-prix, puissance du faisceau lumineux | Excellente lampe, très puissante, pour la pratique de la spéléologie, et de toutes les activités outdoor que l’on veut pratiquer de nuit (ski, VTT, etc.) | Pour une utilisation rando, c’est un modèle un peu surdimensionné. Pour du VTT BUL, je recommanderais plutôt une lampe légère et moins puissante, comme la Bindi de Petzl |
Équipement de camping utilisé (2) lors de ce voyage VTT en Toscane
RÉCHAUD | MiniMo | JETBOIL | Gagné au concours Yeti 2016 | Ce réchaud est parfait : il est ultra-efficace, léger et peu encombrant. En plus, comme nous mangeons directement dedans, plus besoin de prendre de popote. | Je reprendrais le même |
TENTE | Big Fat Frog | THE NORTH FACE | Tente relativement légère (à l’époque de notre achat) avec une abside pour mettre les affaires à l’abri | Nous avons pris une version minimaliste de cette tente . Suite à notre petite erreur, on aurait pu le regretter, mais il n’a pas plu, donc ça allait. | J’aimerais acheter une tente vraiment légère pour le VTT Bul, moins d’un kilo serait top ! |
MATELAS DE SOL | NeoAir | THERM-A-REST | Gagné au concours Yeti | Ultra-léger et compact. Petits bémols : le tissu a tendance à zipper et à faire un peu de bruit quand on bouge | Je reprendrais le même |
DUVET | Lightech 800 | FERRINO | Chaud et léger (moins d’1 kilo) | Parfait. Je n’ai jamais eu froid | Je reprendrais le même |
17 commentaires
Super récit VTT, ça donne envie!
Waaahoou! Magnifique vtt trip!!! Ça donne envie de partir en Toscane! Les photos sont magiques et le récit captivant! 🙂
Et un de plus…….je vais lire tous les autres pour voyager depuis mon fauteuil…….:)
Merci pour ce super voyage en ta compagnie et bravo pour le récit !
J’ai voyagé avec vous à la lecture de ce beau reportage. Vraiment bravo pour les photos !
Super!!!
Merci de nous faire partager votre périple . On voyage avec vous avec plaisir ! J’espère que vous nous avez laissé un peu de pizza, car les super photos donnent envie d’y aller !!
Merci pour votre récit fascinant agrémenté de très belles photos qui nous permet de vibrer un peu avec vous et de ressentir de belles émotions .Profitons sans modération de tout ce qui nous est donné de voir , d’entendre , de sentir , de goûter !!!
Quel beau récit agrémenté de magnifiques photos . Merci de nous faire partager votre périple en VTT en Toscane . On ressent à travers votre lecture de belles émotions . Françoise
Récit passionnant et très bien écrit,les photos sont très belles, le tout donne une bonne image de ce qui s’est passé et de la qualité de l’accueil.
Très beau récit bien documenté et magnifiques images, merci pour ce beau moment pendant lequel j’ai crû me trouver en Italie
J’adore vos histoires de périple !
Et les photos de la tête à Lucas, je vois trop ses réactions, j’l’entend comme si j’y étais… ?
Et les photos de paysages, waaaoooouuuu
Bonjour,
Je suis en phase préparatoire pour une sortie VTT bul dans les highlands l’été prochain. Du coup je me tourne vers vous pour l’alimentation, fan de trek je sais que c’est souvent lourd et encombrant alors qu’elle solution avez vous adopter pour votre sortie et pour me conseiller?
Super sortie!
Loïc
Bonjour Loïc,
Très bonne idée du VTT BUL dans les Highlands !
Pour la nourriture, nous avons voulu être léger mais je regrette un peu d’avoir été si restrictive sur le poids. Certes, c’est un bonheur de pouvoir faire du vrai VTT, mais quand on se dépense 6 à 8h par jour à pédaler, pousser, porter, on se rend vite compte que c’est aussi très important de recharger les batteries… et clairement sur ce petit voyage, j’ai eu l’impression de manquer un peu d’énergie.
Pour répondre plus précisément à ta question, on prend généralement :
– des soupes déshydratées qu’on apprécie toujours au bivouac le soir
– des sachets de graines dans lesquels on picore dès que le besoin s’en fait sentir (un sachet de graines sucrées avec un mélange de noix, noisettes, amandes, cranberries, raisins secs… et un sachet de graines salées avec des cacahuètes, noix de cajou, amandes grillées…)
– des barres de céréales « maison » (dans les Highlands, n’en prend pas, tu pourras acheter les flapjacks, une spécialité locale à base de flocons d’avoine, un must pour le sportif !)
– des pâtes, ou mieux, de la semoule qu’on conditionne dans une bouteille et dans laquelle on rajoute des épices, des herbes, des graines…
– du mesli pour le petit-déj
– les premiers jours, on a souvent aussi du pain et des légumes.
Par contre, on n’utilise jamais de lyophilisés. On a fait le test par le passé, mais cela ne nous a pas convaincus. A mon sens, cela coûte cher, la qualité des ingrédients n’est pas optimale (cela dépend certainement des marques) et surtout, cela génère des déchets pas pratiques à transporter quand on est en VTT BUL et qu’on ne croise pas de poubelles régulièrement.
Tu peux lire un très bon article détaillé sur le thème de l’alimentation pour des voyages en mode BUL sur le site de Carnets d’aventure : https://www.expemag.com/article/nourriture-de-voyage/la-nourriture-en-randonnee-1
Je te souhaite de pouvoir réaliser ton voyage à vélo dans les Highlands ; très belle région, un petit paradis s’il n’y avait pas ces affreux midges qui sévissent à la belle saison ! Au plaisir de lire ton récit l’année prochaine sur le blog du Yéti !
Bravo pour cet ultra-trail sur deux roues
Très beaux paysages sauvages escarpés et variés.
Bonjour
petite question avez-vous le tracé?
merci
Bonjour,
Je suis désolée, nous n’avons pas le tracé gps. Par contre, le site internet Garfagnana trekking (http://www.trekking.garfagnana.eu/en) est très bien fait et détaille toutes les étapes de ce grand tour dont nous n’avons fait qu’une portion. L’itinéraire est plutôt bien balisé et avec une carte en complément, on trouve facilement son chemin.