Alexis RIGHETTI , Ambassadeur GT et BRUBECK , nous raconte une sa dernière aventure, avec le style décalé qui le caractérise. Il nous partage son expérience de VTT sur la neige en mode Alpinisme.
2800 m.
2800 m, ça n’est pas forcément énorme. C’est à peu près la distance qui me sépare du Leroy Merlin le plus proche de chez moi. Mais quand vous mettez ça à la verticale, au beau milieu de l’hiver… et bien vous pouvez abandonner l’idée d’aller acheter vos disques de ponceuse.
2800 m, c’est l’altitude du pic de l’Espade, un sommet sans intérêt sur la frontière espagnole. Tous les sommets sont sans intérêt jusqu’à ce qu’on ait décidé d’en faire un objectif. Ils sont de bêtes empilements de cailloux inertes, à nous de leur donner vie ! Et le pic de l’Espade n’a toujours pas bien compris ce qui lui est arrivé en ce mois d’avril…
La météo, c’est comme les impôts…
Avec Fanny, nous rongions notre frein depuis une bonne semaine. A cause de la météo, nous avions dû abandonner un grand projet de vélo de montagne que nous préparions depuis un mois. Nous avons donc dix jours de congé vides devant nous. Du temps libre ! Incroyable ! Mais se retrouver coincés à la maison, les vélos dans le salon, sans rien avoir d’autre à faire que contempler le ciel chargé des Pyrénées et les voisins ramenant les courses et leurs disques de ponceuse sous la pluie battante s’avère pour nous une expérience douloureuse, proche de la punition.
C’est que j’en deviendrais presque désagréable ! Toutes les trois heures, nous regardons les prévisions des jours à venir sur MeteoBlue. La météo, c’est comme les impôts : inutile de faire semblant de n’avoir rien vu en espérant se faire oublier, on perd toujours au bout du compte. Là, il y avait des nuages entre 1500 et 3000 m, de la neige, du vent, et des températures polaires. Les météogrammes étaient tout noirs. Les Pyrénées étaient tout noirs. Même la voiture était noire ! Bon, ok, c’est sa couleur…
Google est ton ami
Mardi soir, nous détectons une possible éclaircie en Espagne pour le jeudi. Fanny s’inquiète néanmoins :
-C’est entre 12 h et 17 h…
-Tu es toujours négative !…
-Et y’a du vent !
-Justement, ça va chasser les nuages !
-Et il fait -10 °C en journée…
Cool, ça fait un concept : on part en mode « on va affronter la nature impitoyable » ! J’aime bien. Il suffit de se dire que ça va être abominable et ça ne peut qu’être mieux…
Nous sortons les cartes de la zone de Bielsa. Les inconnues innombrables liées aux sorties hivernales nous assaillent : à quelle altitude commence la neige ? Comment sera-t-elle, avec quelle portance ? Quels est le risque d’avalanche ? Sur quelle orientation vaut-il mieux aller ? Jusqu’à où peut-on emprunter les pistes en 4×4 ? Et nous voilà partis pour de fastidieuse recherches sur les réseaux sociaux, sur les webcams des stations et des refuges, sur les bulletins neige de Météo France, sans compter le joker « appeler des amis », mais qui en général ne savent jamais, surtout quand il vient de faire mauvais et que personne n’est sorti depuis 10 jours.
Il va falloir prendre tout ça ?
Préparer un ride VTT sur la neige est quelque chose d’extrêmement pointu, bien plus qu’une course de ski de rando car la neige doit impérativement avoir certaines textures pour être roulable. En ski, on peut toujours se débrouiller, même avec une neige dégueu. Mais en vélo, on peut se retrouver à ne pas pouvoir utiliser le vélo du tout !
Il faut donc tout prendre en considération : hauteurs, sous-couche, orientation, températures passées, évolutions dans la journée… J’en conclus que : 1) ça devrait le faire, mais que 2) le D+ est trop important pour enchaîner sur la journée et 3) il nous faudra grimper tôt le surlendemain pour profiter de la neige dure faute de quoi on ramera dans la mélasse jusqu’aux cuisses. Et le créneau de portance bon pour la descente sera réduit, de 2 ou 3 heures au mieux. Tout cela implique de prendre certains équipements d’alpinisme (crampons notamment), de ski (APS, comme on dit dans le milieu pour « Arva, Pelle, Sonde »), et de bivouac hivernal ! Et la bouffe pour deux jours. Bref ça va être la mission.
Quand je m’en émeus auprès de Fanny, ses yeux se mettent à briller : « un bivouac, j’adore ! » Fanny n’est pas une fille normale. Elle doit avoir des ascendants « bûcherons canadiens ».
Go !
Dès que les décisions sont prises, le reste s’enchaîne avec fluidité. Nous préparons les sacs en pesant le moindre équipement au gramme près… pour aboutir à des monstres de plus de 20 kg ! En testant l’équilibrage du sac dans le salon, difficile d’imaginer pouvoir mettre en plus un vélo dessus… Et pourtant… L’être humain a de sacrées ressources en réserves, je ne cesse de m’en étonner.
Le lendemain, alors que le 4×4 de Fanny est dégueulé en Espagne par le tunnel de Bielsa, nous constatons que la couverture nuageuse est meilleure que prévu. Mais que le vent est pire… Tout n’est qu’une question de balance d’énergie.
La piste d’Ourdissetou s’avère très mauvaise, inenvisageable sans un vrai 4×4… Mais elle semble vierge de neige, du moins au début. Au fond de la vallée, on se croirait presque en été, c’est très étonnant ; les sommets immaculés contrastent violemment avec les arbres verdoyants. Et des panaches de neige soufflés s’envolent des crêtes d’altitude. Ce doit être l’enfer là-haut !
Winter is coming
D’un coup, la piste passe de l’été à l’hiver : de grosses congères bloquent le passage. C’est là qu’on s’arrête. Nous garons tant bien que mal la voiture sur le côté de la piste. Remarquez, on ne risque pas de gêner grand monde…
Et vient le moment fatidique où l’on doit enfiler le sac monstrueux sur les épaules. Les sacs modernes ont fait de gros progrès ergonomiques, le poids ne cisaille plus les épaules comme à l’époque où je débutais l’alpinisme. Mais tout de même on sent la constante de la pesanteur… On accroît son poids de 25 % ! Et c’est du poids mort, qui déplace le centre de gravité.
Nous tentons une remontée de la piste en pédalage. Les vélos couinent et nous en veulent : ils ne sont pas réglés pour une telle masse.
Mais bien vite on abandonne. L’énergie dépensée à pédaler de la sorte en conservant un équilibre précaire est bien trop importante et au final, peu rentable. Mieux vaut marcher. Tout n’est qu’une question de balance d’énergie.
La piste disparaît rapidement sous un manteau blanc. Nous l’abandonnons et coupons tout droit. Il faut une certaine dose de motivation, d’abnégation et probablement de stupidité pour engager une montée dans la neige avec un sac pareil plus un vélo ! Je pense pouvoir affirmer que Fanny et moi sommes prêts pour la légion étrangère. Sauf qu’on n’est même pas payés pour faire ça. Nous nous enfonçons jusqu’aux genoux, voire plus haut parfois.
-Mais comment va-ton redescendre en VTT sur la neige ? s’interroge Fanny.
-T’inquiète, demain, la texture sera différente !
Enfin je l’espère… Mais je fais semblant d’être sûr de moi. Car ce n’est pas le moment de se dire qu’on monte tout ça pour redescendre à côté du vélo…
Des déambulateurs en carbone
La neige n’étant pas une contrainte suffisante, la montagne commence à nous envoyer le vent, de soudaines et violentes bourrasques qui nous cinglent le visage à 100 km/h, levant d’impressionnants tourbillons de neige. Je ne suis pas rassuré quant au risque d’avalanche. Nous devons remonter un large vallon pentu sous le col, qui semble avoir accumulé des jours de dépose de neige par le vent.
J’en informe Fanny et nous le grimpons autant que faire se peut par le côté, protégés par un éperon rocheux. Nous ne savons plus quoi faire des vélos : impossible de les pousser dans la neige molle tandis que sur le dos, on devient trop lourds et on s’enfonce encore plus… Nous finissons par les monter « par crans » devant nous, comme des déambulateurs. Des déambulateurs carbone avec freins hydrauliques double pistons.
Inutile de préciser que la progression passe de « fastidieuse » à « carrément galère ». D’autant plus qu’il ne faut pas s’éterniser dans la zone de risque.
Home sweet home
Epuisés, gelés, nous parvenons néanmoins à l’altitude de bivouac. Mais une autre épreuve nous attend : installer une tente dans un mètre de neige ! Vu que la couche est molle, nous allons être obligés de creuser jusqu’au sol. Et étant donné la taille de notre tente, cela fait plusieurs mètres cubes à déblayer… La légion, je vous dis !
Nous mettons bien deux heures pour installer le bivouac, en ancrant les tendeurs dans la neige grâce à des sacs en plastique enfouis.
Et nous pouvons enfin nous écrouler dedans.
De là où nous sommes, nous avons une vue imprenable sur le pic de l’Espade. Son arête est la seule du massif qui soit partiellement déneigée. Des portions de pierraille noire s’y dévoilent. Excellent choix ! Mon intuition était bonne. Le mixe cailloux / neige est ce qui se fait de mieux pour la descente et résout en partie l’équation complexe de la qualité de la neige pour les vélos.
Nous mangeons soupe et plats lyophilisés réhydratés à la neige fondue devant le paysage qui s’embrase sous les feux du couchant.
A l’est, l’impressionnante chaine du Mont Perdu forme une muraille d’ombres. La neige vire à l’orange ; peu à peu le vent tombe. La montagne nous a finalement accueillis. On est chez nous.
Mais pas pour longtemps… Des bourrasques violentes secouent la tente durant la nuit. Heureusement, nous avons bâti un mur de neige pour protéger le flanc opposé à la pente. La température tombe à -15°C. Fanny lutte contre le froid dans son sac de couchage un peu limite en isolation.
Café frappé
Le réveil est glacial. Même si le soleil est au-dessus de l’horizon, nous sommes plongés dans l’ombre de la face. Tout a gelé, même l’eau dans les gourdes ! La neige gelée est une bonne chose pour la montée, mais une dure nouvelle pour le café. On devra s’en passer. En bivouac, les situations sont binaires : on rêvasse en léthargie dans la chaleur confortables des sacs de couchage et 4 minute plus tard, on est debout dans la pénombre de l’aube, les pieds dans la neige, à chausser ses crampons, avec les doigts déjà gelés qui ont perdu toute sensibilité. A ce moment, si on est assez réveillé, on se demande inéluctablement ce qu’on fiche là.
Des roues et des crampons
Les crampons s’avèrent indispensables pour la suite des évènements.
Le port d’Ourdissetou s’atteint via une grande traversée ascendante sur une pente de neige dure à 40°, en partie exposée au-dessus de barres rocheuses. Nous engageons la montée. L’avantage de la neige dure, c’est qu’on ne s’enfonce plus et qu’on peut aller vite. L’inconvénient, c’est que pousser un vélo sur la neige gelée n’est guère rassurant.
Le problème vient surtout du fait que nous n’avons pas de piolet en main pour enrayer un dévissage. Nous en avons bien un sur le sac, pour un éventuel passage vraiment technique où on laisserait le vélo de côté ; mais progresser à la fois avec le vélo et un piolet est impossible. Fanny m’en fait la remarque :
-On fait comment pour s’arrêter si on glisse ?
On glisse pas.
-Mais si ça arrive quand même ?
Je réfléchis deux secondes :
-Tu plaques immédiatement le bike contre la neige. Si tu fais ça avant de prendre de la vitesse, ça devrait te stopper.
J’espère néanmoins qu’on n’aura pas à le tester… Les crampons s’avèrent également efficaces dans quelques pentes raides en fine pierraille.
L’arête Chronopost
On atteint finalement l’arête, sur laquelle la neige devient plus molle et rassurante avec le changement d’exposition. Mais nous ne sommes pas pour autant au bout de nos peines. Le fil de l’arête est long, très long, avec des montées et des descentes, des passages abrupts…
En montagne, il n’y a rien de plus éprouvant pour le moral que remonter une longue crête ; on a toujours l’impression d’arriver quelque part, de progresser, et dès qu’on atteint le haut d’un ressaut, on constate que d’une part, le sommet n’est pas plus proche, mais surtout, qu’il y a pire derrière. Un peu comme quand vous appelez la hotline de Chronopost.
Néanmoins, Fanny avance avec une efficacité déconcertante, exactement à la même vitesse que moi. Pourtant, je n’ai pas joué le galant en lui prenant du poids… Au contraire, pas de pitié : à la maison, on avait passé tous les équipements au peson pour se les répartir au gramme près.
Environ 5 heures après avoir quitté la tente, je sais qu’on va sortir le sommet. Malgré le froid vif, le vent est tombé, comme prévu ; la neige est en train de se transformer et d’acquérir exactement la bonne texture ; on est dans le timing pour arriver en haut à peu près vers midi ; on a la caisse, on se sent bien.
Les plus hauts vélos de France !
Et finalement, finalement… après deux jours de calvaire… le sommet ! Bon, certes, ce n’est pas le plus haut du coin : à l’est, le Batoua dépasse les 3000, au sud la Suelza pointe 150 m au-dessus, à l’ouest, la Munia, et surtout, la muraille du Mont Perdu en imposent… Mais on se sent bien sur notre petit pic enneigé, un pied en France, l’autre en Espagne.
Les sommets avoisinants auraient surtout été inaccessibles du fait des orientations et épaisseurs de neige. On se trouve clairement sur le plus haut pic atteignable avec les vélos, du moins le plus haut jusqu’à l’horizon. Je me souviens d’ailleurs avoir fait cette remarque à Fanny :
-A mon avis, en cet instant, nos vélos sont les plus hauts vélos de France !
Dommage, nous n’avons rien à manger à part quelques barres énergétiques. Je n’aurais pas dit non à un bon sandwich poulet mayonnaise ! On prend donc notre dose de sucres et de protéines, on range les crampons, j’augmente la pression des pneus pour l’adapter aux sections rocheuses rencontrées plus bas, on lance un petit plan drone 360°, j’enfile le casque et hop ! nous voilà sur nos montures, prêts pour la descente !
Malgré les gros gants de cascade de glace, l’instant où on empoigne les grips pour démarrer un ride est toujours magique.
Descendre l’empilement de cailloux inerte
La ligne de descente est juste parfaite ! 2 kilomètres de crête dégagée, pentue comme il faut, alternant sections rocheuses agressives, zones de neige molletonnées et petite pierrailles gourmandes.
Techniquement, certaines sections sont faciles, mais d’autres s’avèrent plus brutales. Il faut surtout faire attention aux appuis de telle sorte à ne pas déchirer un flanc de pneu sur les plaques de schiste coupants comme des rasoirs.
Les multiples transitions rocher-neige sont également piégeuses. Il faut complétement inverser ses appuis lors du passage de l’une à l’autre.
Néanmoins, nous nous amusons à rider en permanence sur la ligne de démarcation entre le noir et le blanc. Cette ligne est ciselée comme par un orfèvre ; rider sur cette limite satisfait d’obscures compulsions infantiles du cerveau reptilien. Vous vous souvenez quand, étant enfant, vous marchiez sur les carreaux sans toucher les joints ?
J’avais deux hantises : 1) que les durites de frein soient gelées, mais aucun problème de ce côté-là 2) que mes grosses chaussures d’alpinisme à semelle rigide glissent sur les pédales où m’empêchent de manœuvrer correctement. Mais non, elles agrippent tellement les picots que j’ai la sensation d’avoir des pédales auto. Ils devraient mettre du Vibram sur les chaussures de VTT !
Dré dans l’pentu !
On enchaîne par une section très raide. J’abandonne le sac pour un meilleur équilibre. Certes, il faudra ensuite remonter le chercher… Mais je ne vais pas délaisser les morceaux les plus intéressants à cause du sac… On est puriste où on ne l’est pas ! Il faut néanmoins faire attention : je n’ai pas le gilet de protection et un OTB (Over The Bar) sur une telle pente fait mal…
On enquille la crête, Fanny et moi, roulant de concert. En montagne, c’est rare que le terrain laisse la possibilité de rider cote à cote de manière fluide. Quel plaisir !
Après le Port d’Ourdissetou, une petite section expo nous attend, avalée sans problème.
VTT sur la neige avec ARVA !
une immense pente de neige vierge, raide, blanche… bref, un appel à la trace ! Ce matin, la surface était gelée, il fallait absolument les crampons. Maintenant, c’est devenu du caviar. Les roues s’y enfoncent d’une dizaine de centimètres, juste de quoi freiner et prendre des appuis sans pour autant enfourner. Mes calculs étaient bons ! Il faut néanmoins faire attention au risque d’avalanche. On passe l’un après l’autre pour diminuer le poids sur la couche.
Cette dernière pente est ultime ! On la trace de haut en bas et je me permets même quelques godilles, comme en ski. C’est rare d’avoir une telle concordance de conditions.
On rejoint enfin la tente, à moitié enfouie sous la neige. En nous retournant, l’itinéraire entier se dévoile : le sommet, l’arête, le col, la pente finale tracée comme par deux skieurs. Une chaude sensation d’accomplissement nous envahit. On a réussi à enchainer à vélo de haut en bas et en plein hiver un pic à 2800 mètres ! Voilà qui était inespéré !
Ne reste plus que l’épuisante fin de journée : démontage du bivouac puis retour jusqu’à la voiture, avec nos sacs de 20 kilos. Mais même cette dernière partie ingrate s’avère magique, une sortie de scène dans un paysage magnifique, sous la chaude lumière du soleil déclinant. Après nous avoir rejetés au début, la montagne nous a finalement acceptés. En atteignant la voiture, nous sommes sereins et satisfaits jusqu’au bout des orteils.
Quelques conseils pour faire du VTT sur la neige
Faire du VTT sur la neige n’est pas chose aisée ! Voici quelques conseils pratiques :
- Il faut impérativement que la neige ait la bonne texture : trop molle le vélo enfourne, trop dure le vélo dévisse.
- Démarrer est toujours compliqué car le vélo est coincé à l’arrêt et l’équilibre dur à trouver. Il faut démarrer sans hésitation, de façon dynamique, et tout de suite poser les pieds sur les pédales.
- Les appuis sont beaucoup moins francs, prévoir plus d’espace pour les virages.
- Toute progression en dévers est quasi impossible.
- Attention aux pièges cachés par la couche de neige (rochers, trous…). Il faut se méfier de tout changement d’apparence de la surface.
- Toujours rester en appui arrière pour prévenir un enfournement de la roue avant. Ça arrive très souvent lors des ruptures de qualité de neige et également à proximité des rochers qui dépassent (fonte de la neige autour du fait de la masse de roche qui emmagasine la chaleur du soleil).
- En cas d’OTB (« Over The Bar », plus communément appelé « soleil »), lâcher tout et se laisser projeter. Dans la neige, la chute fait rarement mal alors que les bijoux de famille sur la potence, si !
- Après un enfournement, toujours checker la fourche. Le blocage dans la neige (gros effort « lent ») conduit parfois à les vriller. En ce cas, sur les doubles T, dévisser toutes les vis des canons, laisser la fourche reprendre sa géométrie de base puis revisser.
- Attention, le risque d’avalanche est accru par rapport au ski et à la marche (plus faible surface d’appui et poids augmenté avec le vélo). Quand vous faites du VTT sur la neige, ne pas oublier le DVA !